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L'Ojectif de Carbonne
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23 avril 2011

Célébrités carbonnaises

Quelques personnes qui par leurs actes, leur profession ou leur notoriété ont marqué la vie de Carbonne au cours des ans.

André Abbal, né à Montech (Tarn et Garonne) en 1876, est fils et petit-fils de tailleurs de pierre.

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André Abbal

En 1921 il épouse une Carbonnaise, Berthe Lécussan, dont il aura une fille Anne-Marie et un fils Jacques.
Il entre à l'École des Beaux-Arts de Toulouse puis à l'École des Beaux-Arts de Paris. Après un passage dans l'atelier du Toulousain Falguière, il est élève de Bourdelle et de Mailhol. Il devient « l'apôtre de la taille directe ».
Son musée situé près de l'église de Carbonne, dans la rue qui porte son nom, est installé dans son atelier Carbonnais entouré d'un magnifique jardin où il repose depuis 1953.
Vous y trouverez ses dessins et ses sculptures et le résumé de toute son œuvre qui est très importante.

Le ténor Jean-Léon Carrère surnommé « lou haouré » (le forgeron), né à Fornex (Ariège), rejoint très tôt Carbonne pour faire son apprentissage à la forge de son frère

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Léon Carrère

François dans la quartier de la Barre.
Entré en 1903 au Conservatoire de Musique de Toulouse, il y obtient trois premiers prix. Il poursuit ses études musicales à Paris auprès du Professeur Cazeneuve, du ténor Escalais et de Camille Saint-Saens.
Il débute en 1903 à l'Opéra de Nice et se retirera en 1937 au théâtre du Capitole de Toulouse.
Au cours de ces trente années d'activité, il se produit sur toutes les scènes françaises, à l'Opéra de Paris en 1923, en Belgique, en Allemagne et au Maroc
Grand spécialiste de Verdi et de Wagner, il avait appris toutes les pièces du répertoire et chanté plus de cent opéras.
Il se retira à Carbonne avenue de la Gare, où il finit ses jours le 9 janvier 1953.

Lucien Cassagnehéros de la Résistance, né à Carbonne le 12 février 1891, fut premier prix de Musique au Conservatoire de Toulouse, Grand Prix de Rome.

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Lucien Cassagne

En 1912 Directeur de la Société Musicale de Carbonne, il enseigne après la 1ère Guerre Mondiale au Conservatoire de Musique de Toulouse.
Il devient conseiller municipal de Carbonne en 1935 avec le maire Pierre Marty.
Lancé dans l'activité politique et syndicale, il est sous l'Occupation Secrétaire Général du Parti Socialiste clandestin et chef départemental du mouvement « Combat ». Le 20 août 1944, il est abattu à Toulouse ainsi que son chauffeur Courtinade. Jean Cassou sera grièvement blessé ainsi que Segaud qui pourra s'enfuir.
Une plaque est apposée sur la façade de sa maison natale au Préau (place de la République, en face le monument aux morts), pour rappeler son sacrifice aux Carbonnais.

Le Médecin Général Inspecteur, Sylvain, Alexandre, Nestor Castex est né au Préau à Carbonne, le 4 septembre 1892 de Nestor, Anne, Paul Castex, docteur en médecine et de Marie, Éléonore Barès. Baptisé le 10 octobre 1892, il a pour parrain Sylvain Castex, employé à la perception et pour marraine Alexandrine Barès de Muret.
Son père en 1906 était établi à Pinsaguel.
Incorporé le 12 août 1914, il servit comme Médecin auxiliaire jusqu'en 1918. Élève de l'École Militaire de Santé, il devint Docteur en Médecine en 1921. Médecin Major dans l'armée du Levant (1923-1926), on le retrouve Médecin Capitaine en France et notamment à Toulouse en 1929. Il rejoint comme Médecin Commandant les troupes du Maroc et devient en 1942 Médecin-chef de l'Hôpital de Meknès et participe à la campagne de France de septembre 1944 à février 1945. On le retrouve Médecin-général à Bordeaux de 1946 à 1949 à la Direction du Service de Santé de la 4ème Région Militaire. Le 31 juillet 1949 il est nommé Directeur du Service Militaire de Santé en A.F.N.
En 1950, il est promu Médecin-Général Inspecteur et se retire à Alger, 26 rue Debussy. Il décède le 19 octobre 1951 à l'Hôpital militaire de Bône.
Il était titulaire de la Croix de Guerre avec Palme.
Il s'était marié le 7 septembre 1937 à Paris dans le XV° avec Marthe Broly.

L'Abbé Joseph, Germain Dedieu,né le 18 novembre 1878 à Quérigut (Ariège), fils de Paul-Auguste Dedieu, gendarme à Carbonne et de Rosalie Barthe. Ordonné prêtre le 7 juin 1903, Docteur es lettres, il enseigne au séminaire de

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Abbé Joseph Dedieu

Gourdan-Polignan et en 1907 à l'Institut Catholique de Toulouse. En 1913 il est directeur des études au Collège des Oratoriens de Juilly. Il devient Préfet des études au Collège Massillon à Paris. En 1939 il revient à Carbonne et enseigne au Collège du Caousou (classe de première : français, latin, grec) et au Pensionnat Saint-Joseph à Toulouse.
Il publie en 1953 « Histoire de Carbonne : Les institutions communales d'une bastide sous l'ancien régime », premier écrit sur l'histoire de notre ville. Dans l'avant propos il écrit ces lignes « Ce livre est pour moi l'offrande de ma piété filiale à la cité de ma jeunesse. Il voudrait donner aussi à tous les fils de Carbonne des raisons d'accroître en eux l'amour de la petite patrie » Il décède chez son frère Benjamin-Paul Dedieu, médecin Aux Cabannes (Ariège) et est enseveli dans le cimetière de Carbonne.
Ayant fait de nombreuses études, qui font autorité, sur les philosophes du XVIIIème et particulièrement sur Montesquieu et Pascal, il fut aussi un spécialiste de Jansénisme et du Protestantisme et de l'œcuménisme religieux.
Ses principaux ouvrages sont :
-  1909 : Montesquieu et la tradition politique anglaise en France : les sources anglaises de l'Esprit des Lois (couronné par l'Académie Française, prix Bordin)
-  1909 : L'art poétique de Pierre de Laudun d'Aigaliers
-  1912 : Jules de Rességuier, poète à l'aube du Romantisme (couronné par l'Académie des Jeux Floraux)
-  1913 : Le poète Alexandre Soumet, l'homme l'œuvre (couronné par l'Académie des Jeux Floraux)
-  1921 : Montesquieu (couronné par l'Académie Française, prix M.Guerin)
-  1921 : Le rôle politique des protestants français de 1685 à 1715 (couronné par l'Académie Française)
-  1925 : Histoire politique des protestants français de 1715 à 1790 (2 volumes)
-  1927 : L'instabilité du protestantisme
-  1929 : L'expansion du Calvinisme en France au XVIe siècle (en anglais)
-  1931 : Les conséquences de la Réforme (en anglais)
-  1936 : Les philosophes français du XVIIIème siècle
-  1937 : Les Pensées de Pascal, édition critique
-  1943 : Montesquieu, l'homme et son œuvre.

Il participe à de nombreuses Revues et Dictionnaires de littérature, de théologie, de biographies, d'histoire, etc...
Il publie aussi dans des Revues d'Histoire régionale de Gascogne, Comminges et Toulouse.
Il produit enfin des livres scolaires de français, de latin et de grec (qu'il lisait dans le texte) : La classe de français et Grammaire latine pour toutes les classes (Extraits de l'article de Jean Faragou paru dans la revue H.T.C. N° 3, p.81, 83,84)

Auguste, Anne, Pierre Dupau né en 1783 à Carbonne, admis en 1804 à l'École Polytechnique, il choisit le Génie à sa sortie.
Sous l'Empire il participe à toutes les campagnes militaires de l'époque avec la Grande Armée et suivra l'empereur jusqu'à Waterloo.
Louis XVIII reconnaît ses talents et il devient Aide de Camp du général Haxo, directeur du Génie. Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1818.
En 1830 il commande le Génie de l'Armée d'Afrique et organise le siège d'Alger.
Il est promu Maréchal de Camp et Président adjoint des fortifications.
Décédé le 27 février 1846 à Toulouse il repose dans le cimetière de Carbonne.

Paul Escoube est né à Carbonne le 7 avril 1881 d'une des plus anciennes familles de Carbonne (ce patronyme apparaît vers 1650), son père Guillaume était avocat. Il fit ses études au Collège de Saint-Gaudens puis à Toulouse et Paris.
Il entra dans l'administration, fut Conseiller de Préfecture à Rodez, Sous-préfet à Lavaur, membre du Conseil Régional de Préfecture à Toulouse.
Il a publié des articles et des ouvrages de critiques littéraires où il se montre analyste pénétrant, critique subtil et nuancé,
Il collabore au Mercure de France de 1907 à 1923 et écrit son premier ouvrage en 1909 sur Rémy de Gourmont et son entourage sous le nom de plume de Paul Delior. Il donna ensuite sous son véritable nom  : Préférences (sur Charles de Guérin, Rémy de Gourmont, Stéphane Mallarmé, Jules Laforgue et Paul Verlaine) en 1913. En 1923 il fait paraître La Femme et le sentiment de l'amour chez Rémy de Gourmont.

Pierre Escoube, est le neveu de Paul. Il est né le 19 décembre 1907, de Jacques, médecin, qui s'établit dans la région parisienne à Vitry-sur-Seine. Il fit ses études au Lycée Henri IV et à la Faculté de Droit de Paris. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, Docteur es lettres, diplômé d'Études Supérieures de Philosophie, il obtint le Certificat d'Études Supérieures d'Histoire Moderne et Contemporaine.
Il entre dans la carrière en 1935 comme Auditeur puis Conseiller Référendaire en 1941 et Conseiller Maître de 1961 à 1977 à la Cour des Comptes.
Il poursuit une très belle carrière de grand commis de l'État (Directeur de cabinet de Louis Joxe, Secrétaire d'État auprès de Michel Debré). Il est de 1946 à 1951 Maître de conférences à l'E.N.A. et devient de 1970 à 1973, Président de la Caisse Nationale des Lettres et en 1974 membre du Conseil Supérieur des Lettres.
Collaborateur de la Revue des Deux Mondes, il écrit : Traité de Science Administrative (1967), Reflux vers l'Ouest (1969), Les Grands Corps de l'État (1971), Senac de Meilhan, de la France de Louis XV à l'Europe des Émigrés (1984).
Il prit sa retraite en 1976, décéda à Paris le 29 mai 1991 et fut inhumé à Carbonne dans le caveau de famille.

Le baryton basse chantante Paul Guillamatest né à Carbonne le 1er juillet 1877 d'une famille de pâtissiers.

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Paul, François Guillamat

Il étudia au Conservatoire de Toulouse de 1896 à 1898 où il se distingua et obtint quatre récompenses. Il monta au Conservatoire de Paris et obtint en 1899 la 1ère médaille de solfège et en 1901 le 2ème prix de chant et le 2ème prix d'Opéra comique.
Il débute à l'Opéra Comique en 1902 où il crée le rôle du Docteur dans Pelleas et Mélisande et chante plusieurs classiques (Nilakantha dans Lackmé ou le père dans Louise. C'est en 1907 qu'il entre à l'Opéra de Paris dans Zuniga de Carmen. En 1908, au Palais Garnier, il participe à la création de Ghyslaine et à la première représentation de Snégurocka sur une musique de Rimsky-Korsakov.
Il enregistre en 78 tours la si émouvante légende de la sauge du Jongleur de Notre-Dame de Massenet.
Il devient en 1912 professeur de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique jusqu'à sa retraite le 30 septembre 1945.
Il fut le maître du baryton Pierre Nougaro (le père de Claude) du ténor René Verdière et de Denise Scharley.
Il est décédé à Paris le 18 décembre 1957.

Ginette Guillamat,fille du baryton-basse Paul Guillamat, fut 1er Prix d'Excellence au Conservatoire de Paris comme pianiste en 1930, Prix Gabriel Fauré en 1938 et Grand Prix du Disque en 1939 comme cantatrice, soprano au timbre d'une qualité rare.

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Ginette Guillamat

Les hostilités l'obligèrent à se tourner vers la Radiodiffusion où avec l'Orchestre National elle chanta : Michaela de Carmen, Pelleas de Debussy et de nombreuses opérettes.
Repliée à Marseille, elle y interpréta Rozenn du Roi d'Ys de Lalo. Elle partit en tournée : Madrid, Barcelone, Bilbao, Lisbonne, Porto, Alger, Rabat, Casablanca, Fez, Mogador, au festival de Salzbourg, Amsterdam, Londres, Genève et Lausanne.
Elle servit : Debussy, Fauré, Ravel, Gounod, Chausson, Roussel, Poulenc, Messian, Milhaud, Hahn, Boulez et Honnegger.
Avec l'Orchestre National sous les directions d'Inghelbrecht, de Manuel Rosenthal et de Charles Munch, elle fut la vierge Erigone et la Vox Coelestis, du martyre de Saint-Sébastien puis Mélissande oeuvres de Debussy et s'adonna à de nombreux récitals : Paris avec Pierre Sancan au piano, Lyon avec la création de Narcisse de Valéry, mis en musique par Taillefer, Toulouse au théâtre de la ville sous la direction de Jean Clergue.
Arrêtant sa carrière lyrique, elle devint professeur au Conservatoire de Neuiily et encore en 1993 elle exerçait à son domicile à Paris.

Jean, Pacôme, Emmanuel Jallier, Commerçant prospère habitant le château de Trémoulet au Bois de la Pierre. Généreux mécène, il permit la construction de l'Hospice Jallier à Carbonne.

La comédienne Mireille Perreyest la fille de notre compatriote Elisabeth Perret. Elle fut Lauréate du Conservatoire et Sociétaire de la Comédie Française.

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Mireille Perrey

Elle interpréta de nombreux films, entre autres : Toa avec Sacha Guitry, La Souris Bleue avec Félix Oudard, l'Amour Madame avec Arletty et François Perrier, Adam et Eve avec Jean Tissier et Jean Carmé, Jim la houlette et l'homme à l'imperméable avec Fernandel, Dédé avec Albert Préjean et Danielle Darrieux, Miquette et sa mère et Knock avec Louis Jouvet, Les parapluies de Cherbourg avec Catherine Deneuve et combien d'autres.
Elle fut en 1942 de la création au Théâtre Français de la Reine Morte sur une mise en scène de Pierre Dux avec Madeleine Renaud et Renée Faure.
Elle travailla pour l'O.R.T.F. dans le feuilleton en 26 épisodes de l'Ane Culotte.
Elle participa à l'édition de plusieurs disques : l'Avare, Les Femmes Savantes, Tartuffe et le Médecin malgré lui, dont certains servaient pour l'enseignement du théâtre, pour la diction

Pierre de Potier, fut Receveur des octrois, Trésorier de la bourse des États du Languedoc puis Intendant des Finances de cette province. Ayant la confiance du Roi François 1er il devint premier Président du Parlement de Toulouse
Il créa en 1494 le port de la Terrasse sur la Garonne et fit construire le Château de la Terrasse.à Carbonne vers 1500.

Étienne de Potier, fut Conseiller du roi, Président au Parlement de Toulouse et Syndic général de la province du Languedoc. En 1669 il fit construire l'église de la Terrasse et en 1698 il loua les dépendances du château à la Manufacture Royale de Draps.

Alfred Prévost,dit « le marquis », né à Saint-Girons (Ariège) le 5 mai 1894, commença à manier le ballon à l'Union Sportive Montesquivienne en 1912 avec d'autres Carbonnais : Rivat, Marty, Bergès, Bellecourt, Darresy… Avec ce club il joua la finale du Championnat de France, 3ème série et fut battu le 19 avril 1914 par 6 à 0 par le C.A. XVe de Paris. Il fut avec l'U.S.M. champion des Pyrénées 1913-1914.

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Alfred Prévost

L'un des pionniers du Rugby à Carbonne, il participa à la création, le 24 mars 1913 de l'Association Sportive Carbonnaise.
La guerre de 14-18 fit des coupes sombres dans les rangs des sportifs locaux. Alfred en revint après une conduite exemplaire et à sa démobilisation, il fut remarqué par le Stade Toulousain. Très vite incorporé en équipe fanion, il devint Champion de France en 1922 et 1923, chaque fois devant l'Aviron Bayonnais.
C'était la fabuleuse équipe de la « Vierge Rouge » avec Bordes, Jaureguy, Pons, Struxiano, Lubin, Larrieu, Maury, Bioussa, Galau, Puech, Bayard, Pepion, Dournac, Nougal et les autres.
En 1924 il rejoint le Sporting Club Albigeois, qui devient champion des Pyrénées en battant le Stade Toulousain en 1926-1927.
Le 26 décembre 1926 à Colombes il devient international contre les Maoris au poste de 3ème ligne (3 à 12). Le 1 janvier 1927 il joua contre l'Irlande à Colombes (3 à 8) et le 22 suivant à Edinbourg (6 à 23). Le 26 février 1927 il marqua aux Gallois l'essai français à Swansea (7 à 25).
En 1930, il partait pour Brive comme capitaine-entraineur et enleva le titre de champion du Limousin 1932-1933.
Revenu à son cher Carbonne, il conduisit l'équipe de la Jeunesse Sportive Carbonnaise au titre de Champion des Pyrénées 1934-1935.
Arrêtant alors sa carrière sportive à plus de 40 ans, il continua à œuvrer pour le rugby en créant la première école de ce sport et il devint le président de la section rugby du Club Olympique Carbonnais, qu'il conserva, aimé de tous, jusqu'à sa disparition en 1974.
C'est sous sa direction éclairée que le C.O.C. devint Champion des Pyrénées 2ème série en 1971-1972 et qu'il accéda à la 3ème division.
Le nom de Prévost fut brillamment porté par son fils Guy, capitaine du Racing Club Carbonnais et dirigeant du C.O.C.

Joseph-Etienne Projean, (1752-1818), avocat à la Cour du Parlement de Toulouse, fut élu maire de Carbonne en 1784. En 1791 il fut député de la Haute-Garonne à l'Assemblée Législative dans la majorité réformatrice puis fut élu en 1792 à la Convention. Il vota la mort du Roi avec sursis.

Le Professeur Etienne Roquesest né à Toulouse en 1885. Il était le fils de Guillaume Roques et de Marie Scoube, issue d'une très ancienne famille de Carbonne.

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Professeur Étienne Roques

Il entreprend les études de médecine et en 1913 il obtient un premier prix de thèse sur la vaccinothérapie dans la fièvre thyphoide.
Mobilisé comme médecin pendant la guerre 14-18, il mérite trois citations pour son courage et son dévouement puis la Croix de la Légion d'honneur
Professeur Agrégé en 1926, clinicien réputé en Médecine Interne, Cardiologie et Rhumatologie, titulaire de la chaire d'Hydrologie Thérapeutique à la Faculté de Médecine de Toulouse, il dirige le service de Médecine Nord à l'Hôpital de Purpan à Toulouse jusqu'à son décès.
Il reçoit la médaille d'or de l'Académie de Médecine pour ses travaux.
Il décède en 1951 et repose dans le cimetière de Carbonne près de son frère Xavier, élève de l'École Normale Supérieure, section Sciences, promotion 1903, professeur au Lycée de Montpellier, mort de blessures de guerre en 1915.

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