Patrimoine architectural et artistique
La construction traditionnelle des façades et des murs de clôture a fait une large place à l'emploi associé et alterné des galets gris de Garonne et des briques rouges de terre cuite, dite construction en épi de blé. Les briques de terre crue étaient réservées à bâtir des murs pignons protégés du mauvais temps et des constructions plus rustiques de type granges, remises.
Porte de jardin et mur de clôture rue Abbal |
Fondée au XIII° siècle au cœur de la première bastide, l'église connaîtra de nombreux aménagements A voir : le chœur de style baroque, le retable en bois doré et quelques objets et tableaux d'artistes locaux qui ne manquent pas d'intérêt.
Elle se trouve au cœur de la bastide actuelle et date du XVIIème° siècle.
Elle a été construite au centre de la bastide en 1882. Sa charpente métallique qui remplace l'ancienne couverture en bois est inspirée des principes de Gustave Eiffel.
Sur les trois colombiers que possède Carbonne, celui situé dans le jardin de la maison de retraite Jallier est le plus intéressant. De style dit de Bonnefont (XVIème), avec son dôme et son lanterneau, il reproduit le pigeonnier de la célèbre abbaye dont quelques vestiges subsistent à Proupiary (Canton de Saint Martory. Vestiges : château de Latoue 149 bd Déodat de Séverac-Toulouse- 05.61.42.74.88).
A voir aussi dans le quartier du Bariot, au centre ville, la tour de la maison dite du Gouverneur qui est en réalité un colombier du XVIème.
Les maisons bourgeoises de la rue Doméjean construites au XIXème siècle ainsi que des éléments de façades tant architecturaux que décoratifs attestent d'un certain art de vivre.
Le Pont de pierre (1780) sur la Garonne offre une belle perspective sur l'église et la bastide basse.
Quant au Pont de l'Arize dit du Chevalier Noir (1671), il ouvre la route des coteaux un peu en amont du confluent Arize/Garonne.
André ABBAL (1876-1953), sculpteur sur pierre, il doit sa renommée à sa technique de sculpture dite en taille directe. Fils et petit-fils de tailleurs de pierre de Montech, il a étudié à l'académie des Beaux Arts de Toulouse puis a fréquenté les ateliers parisiens de Falguières et de Mercié.
Le musée a été ouvert sur l'emplacement même de son atelier carbonnais car il exerçait à Paris et à Carbonne.
Outre les salles dédiées à l'œuvre d'André Abbal, l'orangerie et une des salles du rez-de-chaussée proposent des expositions temporaires d'art contemporain. Un agréable jardin au charme florentin accueille le visiteur et permet la découverte de sculptures pour certaines monumentales.
C'est là que repose l'artiste. L'accès à ce jardin est libre et on peut profiter d'une vue latérale sur l'église en particulier quand le soleil couchant en embrase les briques (site Internet : http://museeabbal.free.fr)